Jean-Baptiste Colbert fut Contrôleur général des Finances de France et Secrétaire d’État de la Maison du Roi.
Il entre au service du Roi de France Louis XIV, à la mort de son protecteur Mazarin. Inspirateur et promoteur d’une politique économique interventionniste, le colbertisme, selon laquelle il convient de favoriser activement le développement du commerce et de l’industrie en France par la création de fabriques étatiques (dont lui même et les membres de sa clientèle sont indirectement les premiers bénéficiaires).
Jules Mazarin (Giulio Mazarini ) mieux connu sous le nom de Cardinal Mazarin, fut un diplomate et homme politique, d’abord au service de la Papauté, puis des rois de France Louis XIII et Louis XIV.
La Fronde est une période de troubles graves qui frappent le royaume de France. les difficultés financières s’aggravèrent, rendant les lourdes mesures fiscales de Mazarin de plus en plus impopulaires. Ce fut l’une d’elles qui déclencha la première Fronde.
La Fronde naquit tout d’abord d’un mécontentement général. Celui-ci prenait sa source dans la crise économique et l’augmentation de la pression fiscale en vue de faire face aux dépenses de la guerre de Trente Ans. En effet, le Cardinal Mazarin demande au surintendant des finances Particelli d’Emery, d’élargir l’assiette de nombreux impôts. Ce dernier a cherché par tous les grands moyens à augmenter les recettes notamment par l’édit du Toisé, la taxe des Aisés et l’Edit du tarif.
Edit de Toisé : nouvel impôt foncier royal pour faire face aux besoins financiers de la couronne. Ce projet suscite des troubles urbains et le Parlement de Paris obtient l’exemption pour ses membres, pour les avocats, les procureurs, les notaires, et les officiers.
La taxe des Aisés : Les Aisés sont une catégorie de personnes supposées pouvoir supporter des impôts exceptionnels ou souscrire obligatoirement des rentes ou des emprunts de l’Etat, en raison de leur richesse. Ne touchant qu’une petite partie de la population, on espérait, outre un versement probable, la neutralité des autres contribuables, quelquefois pas mécontents de voir » faire payer les riches « . On évitait ainsi le risque d' »émotions populaires ». Le Parlement de Paris, pourtant composé exclusivement d’Aisés, accepta de telles taxes à condition que ni ses membres ni les bourgeois de Paris ne soient mis à contribution.
L’Edit du tarif : est un texte législatif français concernant la fiscalité de l’Ancien Régime. .Cet édit est source d’une violente contestation des élites de robe parisiennes. La Cour des aides tente de négocier l’enregistrement de l’édit en réclamant un privilège de franchise pour les bourgeois de Paris sur les produits de « leurs terres, vignes et vergers ». Le Parlement considère que la monarchie usurpe ses prérogatives et refuse l’enregistrement de l’édit. Il ne sera donc jamais appliqué.
Sept nouveaux édits fiscaux sont soumis à enregistrement auprès du Parlement de Paris. En dépit de protestations, le Parlement doit s’effacer. Toutefois, il est farouchement hostile à ces mesures qui touchent la plupart de ses membres qui, jusque là, ne payaient pas ou peu d’impôts. En ce sens, la Fronde est un soulèvement des gens de bien, ne souhaitant pas payer d’impôts ou d’augmentation d’impôts.
Mister Wall Street et Thierry la Fronde doivent bien se marrer…Aux diables Vauvert…
( Au XVe siècle, » faire le diable de Vauvert » signifiait » s’agiter comme un beau diable » )
dédé
Génial. On n’arrête pas le progrès !! Rien de nouveau sous le soleil de Satan. Les grands esprits se rencontrent…. On pourrait continuer indéfiniment. Bravo d’avoir déniché ce petit bijou